Trois volumes pour trois décennies
Une chronique de l'entreprise voit le jour :
L'histoire de KYBURZ sera bientôt disponible
sous forme de livre
Au printemps 2019, Laurence Nève, notre responsable administrative du projet eRod, m'a contacté : elle avait rencontré au Salon de l'auto de Genève un journaliste automobile qui écrivait aussi des livres. Si je devais un jour envisager d'écrire une chronique sur l'entreprise, ce serait l'homme de la situation...
Un livre sur l'entreprise KYBURZ ? Cela ne me semblait pas nécessaire au départ ; pour le 25e anniversaire, en 2016 nous nous en étions très bien passés ! La proposition est donc restée en sommeil jusqu'au début de l'année 2020, lorsque la pandémie a entraîné l'annulation du Salon de l'auto de Genève, puis de nombreux autres salons professionnels importants pour nous. Par la suite, nous avons dégagé un peu de budget marketing, nous avons cherché en parallèle de nouveaux canaux de communication et l'auteur du livre Matthias Pfannmüller, que Laurence a présenté en septembre, m'a été très sympathique. Il a apporté quelques-uns de ses précédents livres, dont celui sur l'histoire des tricycles Tempo, autrefois développés et construits à Hambourg, m'a particulièrement plu. J'avais déjà vu ces véhicules en Inde sans me rendre compte de leur origine. Mais de la littérature similaire sur mon entreprise ? Sur quelle base et de toute façon - y avait-il suffisamment de choses à raconter ? Mais l'idée me préoccupait, raison pour laquelle j'ai eu d'autres entretiens avec l'auteur.
Matthias a d'abord écouté attentivement avant de poser de nombreuses questions afin de tout comprendre et de tout classer correctement - et de suggérer un livre en trois parties : Le premier tome reflèterait mon développement personnel et professionnel, y compris les années de fondation. Le deuxième volume pourrait présenter l'entreprise actuelle et ses produits, tandis que la troisième partie serait exclusivement consacrée aux symposiums organisés depuis 2020 et à leurs intervenants visionnaires. Cette approche m'a convaincu et, fin juin, j'ai passé commande à Matthias. Pour moi, ce fut également le début de cette chronique dans notre journal de société, dans laquelle je retrace depuis lors les principales expériences des trois dernières décennies. J'ai pris de plus en plus de plaisir à écrire. Matthias et moi avons décidé d'utiliser les articles publiés chaque semaine comme base pour la chronique, qui se concentrerait sur les étapes les plus importantes de l'histoire de KYBURZ - quasiment comme un document d'époque divertissant et illustré de manière pointue.
J'ai dû livrer un nouvel article chaque lundi. Notre polygraphe Jasmin Giger m'a aidée à ajouter les photos correspondantes à mon texte et à faire la mise en page. Ses commentaires sur le contenu ont aussi été très précieux, car ce qui était bien sûr parfaitement clair pour moi devait par ailleurs l’être pour le lecteur. Pour ma part, cette tâche m'a donné l'occasion de passer en revue mon propre passé et d'assimiler à nouveau l'un ou l'autre aspect, voire de le relativiser. Ce faisant, j'ai aussi pris conscience de schémas qui traversent ma vie comme un fil rouge. J'ai régulièrement fait des rencontres intenses avec des personnes et des cultures différentes. Et j'ai toujours eu beaucoup de chance, que ce soit pour me sortir de situations difficiles ou pour avoir confiance dans le fait que le bon chemin s'ouvrira devant moi au bon moment. En regardant en arrière, je me suis rendu compte à quel point ces trois dernières décennies ont été intenses et riches en événements - et qu'elles offrent suffisamment de matière pour un livre passionnant !
Mais mes chroniques ne suffisaient pas à elles seules à écrire ce livre. Matthias a fouillé en parallèle dans toutes nos archives photographiques, a lu de nombreux articles de presse contemporains qui avaient été rédigés sur KYBURZ, a posé des questions à diverses reprises, mais a souvent aussi effectué des recherches lui-même lorsqu'il lui manquait quelque chose - et a finalement remis toutes les anecdotes et les événements dans l'ordre chronologique correct. Il avait une idée précise de ce à quoi la chronique devait ressembler, tandis que je me faisais ma propre idée, ce qui a parfois donné lieu à d'intenses discussions. Celles-ci ont certes pris du temps, mais elles ont aussi permis à notre livre commun de mûrir. Je relisais régulièrement les manuscrits de Matthias et leur apportais des corrections. Au cours de ce processus, des collègues ou des amis ont également apporté leurs propres chapitres, dont l'un était malheureusement complètement hors sujet et n'a donc pas reçu mon approbation ni celle de Matthias. Lorsque nous l'avons fait savoir au protagoniste, il m'a tout simplement mis un terme à son amitié - très triste pour moi, mais apparemment impossible à changer.
Parallèlement à la saisie des textes, il fallait trouver un format et des polices de caractères qui nous convenaient - un travail pour Felix Bittmann et sa société Layoutdeluxe, qui ont déjà réalisé de nombreux projets de livres avec Matthias et qui, cette fois encore, ont effectué un travail remarquable : La chronique n'est pas seulement réussir sur le plan du contenu, la qualité du papier, la reliure et l'emballage s'y prêtent de plus très bien. De la première structure du livre à l'ouvrage fini, il ne s'est pas écoulé un an, malgré des recherches parfois difficiles, un approvisionnement en matériel exigeant ou mes variées autres affaires en suspens. Il faut maintenant attendre que tous les livres soient imprimés : Une édition anglaise sera produite en plus de l'édition allemande ; elle devrait être prête fin mai. Tous ceux qui ont collaboré au livre sont impatients de tenir les premiers exemplaires entre leurs mains ! Mais je me réjouis surtout de la parution d'un quatrième tome, dont les pages sont encore vierges : C'est dans ce livre que se trouve l'avenir !
Pendant la rédaction de notre chronique, j'ai appris :
- Écrire des livres est un travail difficile.
- Regarder en arrière peut être à la fois un moyen de surmonter le passé et d'élargir sa conscience.
- Des divergences d'opinion sur le contenu peuvent même briser des amitiés.
- La meilleure chronique de KYBURZ reste à venir - celle des 30 prochaines années !
Les rotatives tournent à plein régime. Ici, tu peux voir comment la chronique KYBURZ est imprimée :
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