Edition : Mar, 07.05.2024
Une journée dans la vie de Pascal Salathé
Rina Suka : Depuis combien de temps es-tu chez KYBURZ ?
Pascal Salathé : Presque 6 mois, j'ai donc déjà terminé ma période d'essai et j'espère pouvoir rester encore un peu !
Rina : Comment as-tu entendu parler de nous ?
Pascal : Dans mon emploi précédent, je travaillais pour une start-up qui est également active dans le domaine de l'électromobilité. C'est pourquoi je m'intéresse à tout ce qui existe sur ce marché. C'est tout naturellement que j'ai découvert l'entreprise KYBURZ. Lorsque le poste de directeur de production a été proposé, je n'ai pas hésité longtemps et j'ai postulé directement.
Rina : Qu'est-ce que tu as fait avant KYBURZ ?
Pascal : Après ma formation d'électronicien, je me suis orienté vers l'aviation. J'ai d'abord suivi une formation d'électronicien aéronautique et j'ai ensuite travaillé 10 ans dans ce domaine. Après avoir suivi une formation continue, j'ai dirigé une entreprise de maintenance d'hélicoptères pendant 6 ans. Dernièrement, j'ai dirigé pendant presque deux ans la construction d'un prototype d'avion hybride à l'aérodrome de Dübendorf.
Rina : Quelles sont tes fonctions ?
Pascal : Je dirige la production et représente les intérêts des employés de la production au sein d'EGL. En même temps, je suis les objectifs de l'entreprise et j'essaie de les mettre en œuvre avec mon équipe. Ça a l'air simple, mais ça ne l'est pas toujours. Mes activités sont très variées. De l'approbation des absences pour cause de vacances aux réunions d'amélioration des produits, en passant par la planification de la ligne de production et l'élaboration de nouveaux concepts ou l'optimisation des processus, tout y passe.
Rina : Quels sont tes points forts ?
Pascal : C'est à d'autres d'en juger. Certaines choses me conviennent certainement mieux, par exemple je travaille de manière structurée, fiable et ciblée. J'aime mettre les choses en pratique. Mais je suis aussi moins doué pour certaines choses. Comme pour moi, l'immobilisme est synonyme de régression, la patience n'est pas mon point fort. Le désordre et les discussions interminables et répétitives font aussi partie de la catégorie de ce qui est difficile pour moi.
Rina : Qu'est-ce qui te motive ?
Pascal : S'améliorer en tant qu'équipe et atteindre un objectif ensemble est l'une des choses les plus agréables pour moi. Au travail comme dans ma vie privée, j'essaie toujours d'atteindre le meilleur possible avec mon équipe. Je suis conscient que je demande parfois beaucoup, mais je suis aussi prêt à investir beaucoup. Les défis, les objectifs clairs et la possibilité de changer les choses sont des facteurs de motivation importants pour moi.
Rina : Quel est ta journée type ?
Pascal : Si possible, j'arrive au travail en vélo, je prends une douche et je savoure une tasse de café. C'est déjà un bon début. Ensuite, j'essaie autant que possible de gérer la production en arrière-plan. Je veux que les collaborateurs puissent faire leur travail sans temps mort et que nous puissions produire le plus efficacement possible. Parallèlement, j'échange souvent avec d'autres responsables de secteur sur divers sujets et je suis en contact étroit avec l'AVOR et l'achat. En plus du site de la Tannenstrasse, je suis également responsable des sites de production et des collaborateurs de l'Industriestrasse et du Hardhof. J'essaie aussi d'y passer de temps en temps pour savoir comment les travaux avancent et si je peux apporter mon aide d'une manière ou d'une autre. Après le travail, j'apprécie le temps passé avec ma famille, même si les défis ne diminuent pas avec trois adolescents à la maison.
Rina : Qu'est-ce qui te plaît ? Qu'est-ce qui te plaît moins ?
Pascal : J'aime le fait que l'on ne s'ennuie jamais. A peine pense-t-on avoir tout résolu que de nouveaux défis se présentent. La culture d'entreprise ouverte, l'environnement dynamique et une super équipe rendent le travail très divertissant. Comme je suis quelqu'un qui aime prendre des responsabilités et faire avancer les choses, j'apprécie beaucoup mon domaine d'activité et l'entreprise KYBURZ. Il y a encore du potentiel d'amélioration dans différents domaines et je suis heureux d'y travailler. Ce qui me plaît moins reste mon secret. Cependant, je travaille chaque jour pour améliorer certaines choses. C'est ce que j'exige de moi et ce qui me motive dans mes actions quotidiennes. Vouloir s'améliorer est une condition préalable au succès, c'est ce que je dis toujours à mes athlètes et c'est aussi valable pour les affaires.
Rina : Qu'est-ce que tu aimes faire pendant ton temps libre ?
Pascal : Ma passion, c'est le cyclisme. Soit je suis moi-même sur mon vélo, soit j'enseigne aux enfants et aux jeunes lors de l'entraînement hebdomadaire du club. De plus, j'encadre une équipe de jeunes dans des courses de VTT en Suisse et parfois à l'étranger. Cela implique aussi beaucoup d'heures de mécanique pour le service et les réparations, mais je les fais avec plaisir. Quand il me reste du temps, je voyage avec notre VW-Bully, combiné avec de l'escalade en été ou des randonnées à ski en hiver.
Rina : Quels sont tes projets d'avenir ?
Pascal : L'entreprise KYBURZ doit être perçue comme un employeur attractif et un leader du marché dans le domaine des véhicules de livraison. Pour moi, il est important de pouvoir développer les collaborateurs et qu'ils travaillent de manière autonome et efficace. Une production durable, agile et efficace est indispensable à l'avenir. Les employés doivent être utilisés de manière flexible, les processus de production et les sites doivent être harmonisés autant que possible. Mon objectif est de mettre en place ces étapes en temps voulu et de les contrôler et les améliorer en permanence. Avec mes connaissances, mon expérience et l'élan nécessaire, j'espère pouvoir contribuer à rendre heureux de nombreux clients KYBURZ !